Objet de la collection
Oeuvre : Précisions - 2004 0 3.1 Vase à thériaque Vase à Thériaque | Art & patrimoine pharmaceutique |
Numéro d'inventaire :
2004 0 3.1
Dénomination :
Vase à thériaque
Titre :
Vase à Thériaque
Domaine(s) DMF :
Création / Exécution :
exécution :
Anonyme
France, Languedoc-Roussillon, Hérault, Montpellier (lieu d'exécution)
1er quart 18e siècle
Date de création / exécution :
1er quart 18e siècle
Matières et techniques :
faïence (décor de grand feu)
Mesures :
H. 37 cm
Marques et inscriptions :
Cartouche (sur face)
Français
Description cartel :
Parmi les remèdes élaborés par l’apothicaire, la thériaque est certainement l’une des préparations pharmaceutiques les plus connues et les plus secrètes. Son nom vient du grec « theriakos », « bon contre les bêtes sauvages ». Elaborée à Rome au Ier siècle de notre ère par Andromaque l’Ancien, médecin de Néron, puis utilisée au IIe siècle par Galien, médecin de Marc-Aurèle, la thériaque fut consacrée au XVIIe siècle par l’apothicaire Moïse Charas, auteur d’une Pharmacopée royale. Elle est alors considérée comme une panacée, c’est-à-dire un remède capable de guérir toutes les maladies.
Mélange de plus de cinquante substances issues des trois règnes de la nature, la thériaque, dont la composition exacte varia au cours des siècles, contenait quatre ingrédients principaux : de la chair de vipère, du pavot, du castoréum et du miel. La thériaque fut utilisée sous forme de pâte comme remède à tous les maux pendant près de deux millénaires, jusqu’au début du XXe siècle. Pour conserver ce médicament qui devait macérer plusieurs années avant d’être utilisé, les manufactures de faïence et d’étain produisirent des contenants d’une grande qualité formelle et décorative.
Mélange de plus de cinquante substances issues des trois règnes de la nature, la thériaque, dont la composition exacte varia au cours des siècles, contenait quatre ingrédients principaux : de la chair de vipère, du pavot, du castoréum et du miel. La thériaque fut utilisée sous forme de pâte comme remède à tous les maux pendant près de deux millénaires, jusqu’au début du XXe siècle. Pour conserver ce médicament qui devait macérer plusieurs années avant d’être utilisé, les manufactures de faïence et d’étain produisirent des contenants d’une grande qualité formelle et décorative.
Utilisation / Destination :
(Utilisation d'origine)
Bibliographie :
Les pots de montre/Reginster Françoise/2003.
Bulletin de l'Ordre des Pharmaciens, 1980 n° 230.
Expositions :
Les Pots de montre/Palais Ducal de Nevers/2003
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