Machine à mélanger les poudres

Machine à mélanger les poudres ; © Agence Report Delpuech ; © FDD
Machine à mélanger les poudres
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Machine à mélanger les poudres

Gardner

Angleterre, seconde moitié du XIXe siècle

Acajou, fonte

Inv. 1996 12.1

En 1872, une nouvelle forme de médicament est mise au point par Stanislas Limousin : le cachet. Destiné à être absorbé par voie orale, il est composé de deux disques de pain azyme qui renferme la poudre médicamenteuse. Le cachet présente de nombreux avantages, qui en font un succès immédiat : il masque les goûts désagréables, ne nécessite pas d’ajouter un excipient et permet un dosage précis.

Les industriels s’emparent bientôt de cette nouveauté et on développe des machines automatiques ou semi-automatiques pour sa fabrication. En 1922, Jules Dufour, pharmacien installé à La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret, achète un mélangeur à poudres et trois machines à cachets semi-automatiques afin de remplir ses cachets Sandol, un analgésique qu’il fabriquait jusque-là de manière artisanale.

Le mélangeur Gardner, fabriqué en Grande-Bretagne, est constitué d’une cuve interne en tôle dans un coffre en acajou. Le mélange des poudres est réalisé grâce à une vis sans fin, puis vidangé dans des bacs en bois montés sur roulettes. La poudre est ainsi prête à être mise en cachets.

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