Objet de la collection

Oeuvre : Précisions - 2005 0 1.1 Singe à clystère | Art & patrimoine pharmaceutique

Numéro d'inventaire : 
2005 0 1.1

Dénomination : 

Singe à clystère

Domaine(s) DMF : 
Création / Exécution : 

exécution :
Anonyme (fondeur)
18e siècle (Date supposée)

Date de création / exécution : 
18e siècle
Matières et techniques : 

bronze (doré)

Mesures : 

H. 32,5 cm, l. 20 cm, L. 21 cm

Description cartel : 
A première vue, il s’agit d’un simple objet décoratif, qui se moque de la pratique abusive que faisaient les médecins des clystères sous l’Ancien Régime en remplaçant le pharmacien par un singe. Jusque-là, rien d’anormal : depuis le XVIIe siècle, les artistes européens ont l’habitude de représenter des singes se livrant à toutes sortes d’activités humaines : la chasse, la toilette, la danse, etc. La morphologie de l’animal est en effet proche de celle de l’homme, c’est donc l’avatar parfait pour se moquer des travers humains, tout en satisfaisant le goût de l’époque pour l’exotisme. Le thème du lavement, par sa dimension scatologique propre à faire rire, fait alors le bonheur des peintres de singeries au XVIIIe siècle. Mais ce petit singe a sans doute appartenu à un pharmacien tout aussi facétieux. En effet, si on regarde sous l’objet, on découvre un tuyau métallique, qui passe ensuite dans le corps du singe pour aboutir à l’extrémité de la seringue. On peut donc imaginer que l’autre extrémité était reliée à un petit réservoir d’eau et que, grâce à l’action d’une poire, on pouvait projeter un filet d’eau dans la seringue comme lors d’un véritable lavement.

Elements de la représentation : 
Utilisation / Destination : 

Décoration (Utilisation d'origine)

Bibliographie : 

Revue dhistoire de la pharmacie, 1957, n° 152.

Expositions : 

De l'Apothicaire au pharmacien