Objet de la collection

Oeuvre : Précisions - 1967 1.1515 estampe Le Chevalier Véron défiant le Charivari à un singulier combat dans le champ clos de la 6e Chambre du Palais de Justice. | Art & patrimoine pharmaceutique

Aller plus loin :
Numéro d'inventaire : 
1967 1.1515

Dénomination : 

estampe

Titre : 

Le Chevalier Véron défiant le Charivari à un singulier combat dans le champ clos de la 6e Chambre du Palais de Justice.

Création / Exécution : 

création :
Daumier Honoré (auteur)

exécution :
Aubert (imprimeur)
France, Ile-de-France, Paris (lieu d'exécution)

exécution :
Le Charivari
France, Ile-de-France, Paris (lieu d'exécution)
22/12/1849

Date de création / exécution : 
22/12/1849
Matières et techniques : 

papier (lithographie)

Mesures : 

H. 50 cm, l. 32,5 cm

H. 24,5 cm, l. 30,5 cm (cuvette)

Marques et inscriptions : 

Titre de la série (en haut au centre)
Latin / Français
ACTUALITES

signature (en bas à gauche)
Latin / Français
h. D. (Honoré Daumier)

légende (en bas)
Latin / Français
Le Chevalier Véron défiant le Charivari à un singulier combat dans le champ clos de la 6e Chambre du Palais de Justice

Tampon Collection M. Bouvet (petit) (en bas à droite)

Description cartel : 
La publication en première page du Charivari le 12 décembre 1849, d’un violent article sur le docteur Véron intitulé « Au Seigneur Fontanarose », du nom du charlatan dans Le Philtre d’Eugène Scribe, incite le docteur à poursuivre en justice le journal. Le jour du procès, Daumier dessine cette lithographie et représente Véron, monté sur un cheval caparaçonné, qui se protège derrière un bouclier formé d’un couvercle de boîte de pâte de Regnauld. Il est armé et en guise d’épée, il porte une seringue à clystère ; pour rappeler son métier de journaliste, une grande plume d’oie. Il défie au combat le petit Charivari, représenté par un lutin espiègle, qui lui décoche un pied de nez en réponse. Au pied du lutin, on distingue l’énorme gant en peau de lapin contenant le cartel.

« Ce n’est pas à un vain tournoi que défie le chevalier Véron, c’est à un combat mortel ; il nous demande dix mille francs ! […] La rencontre doit avoir lieu […] dans le champ parfaitement clos de la sixième chambre du Palais de Justice. […] Le chevalier Véron réclame encore que l’on veuille bien lui accorder cinq cents affiches, mentionnant ledit jugement, lesquelles affiches seront placardées sur tous les murs de la capitale par ledit chevalier Véron en personne, et notamment à la porte des pharmaciens. – Il tient énormément à jouir de leur considération. » (Le Charivari, 16 décembre 1849)

Bibliographie : 

Delteil Loÿs. Catalogue raisonné de l'œuvre lithographié de Honoré Daumier. Orrouy : Hazard Nicolas Auguste, 1904, (p. 591)

Hein Wolfgang-Hagen. Die Pharmazie in der Karikatur. Ingelheim-sur-le-Rhin : Boehringer Ingelheim, 1964, (p. 162)