Objet de la collection

Oeuvre : Précisions - 1967 1.1432 estampe Les Ombres portées. (Planche 2) La Caricature | Art & patrimoine pharmaceutique

Numéro d'inventaire : 
1967 1.1432

Dénomination : 

estampe

Titre : 

Les Ombres portées. (Planche 2)

La Caricature

Domaine(s) DMF : 
Création / Exécution : 

création :
Grandville Jean-Ignace-Isidore (auteur)

exécution :
Delaporte
1830

Aubert (imprimeur)
1830

Date de création / exécution : 
1830
Matières et techniques : 

papier (lithographie en couleur)

Mesures : 

H. 32,5 cm, l. 50 cm
Clairevoie

H. 22 cm, l. 29 cm (cuvette)

Marques et inscriptions : 

Tampon Collection M. Bouvet (petit) (en bas à droite)

Description cartel : 
L’actualité politique et les trois grandes questions qui agitent l’opinion publique en novembre 1830 sont, par ordre d’apparition à l’image : la réaction anticléricale, l’abolition de la pairie autoritaire et le procès des ministres de Charles X. La procession, imaginée par Grandville, est menée par un gros jésuite suivi de son ombre en dindon. À sa suite, un pair de France dont l’ombre injurieuse personnifie la question de l’abolition de la pairie héréditaire : un chien de meute, souvenir du droit seigneurial, court au pied de son maître. Derrière lui, le censeur brandit une énorme paire de ciseaux pour mettre en pièces les journaux et les imprimés qu’il a saisis. Les diableries qui apparaissent en ombre portée personnifient le procès des ministres de Charles X. En dernier, le censeur, présente un mémoire de pharmacien : c’est la facture des ordonnances détaillées en sangsues, pilules et lavements. Il se retourne pour admirer son ombre, une énorme seringue à clystère qui va purger la France de tout ce qui précède.

Elements de la représentation : 
Bibliographie : 

Hein Wolfgang-Hagen. Die Pharmazie in der Karikatur. Ingelheim-sur-le-Rhin : Boehringer Ingelheim, 1964, (p. 106)