La restauration des reptiles

Restauration des reptiles ; © Camille Jolin ; © FDD
Restauration des reptiles
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© Camille Jolin ; © FDD

Le fonds de dotation pour la gestion et la valorisation du patrimoine pharmaceutique conserve dans ces collections un crocodile et un caïman. Les animaux naturalisés sont des objets fragiles, particulièrement sensibles aux variations de température et d’humidité et aux attaques d’insectes et de moisissures. Les spécimens du FDD étaient empoussiérés, déformés par endroits, certains éléments étaient cassés ou manquants. Face à ces altérations nombreuses, il était temps de les faire restaurer.

Les taxidermistes utilisaient fréquemment de l’arsenic pour badigeonner l’intérieur des peaux et ainsi repousser d’éventuels organismes vivants parasites. Il a donc d’abord fallu vérifier la quantité de produit encore présente. Fort heureusement, les spécimens du FDD ne contenaient plus que des traces résiduelles, sans danger pour l’homme.

Les animaux ont ensuite été dépoussiérés et nettoyés. Les déformations de l’armature du crocodile ont été résorbées, les écailles tordues au niveau de la queue ont été redressées et celles qui menaçaient de se décoller ont été refixées. Sur le caïman, il a également fallu réparer la queue, dont l’extrémité ne tenait plus qu’à un fil. Sous le ventre des animaux, les coutures qui s’étaient ouvertes avec le temps ont été comblées et les doigts manquants sur les pattes ont été restitués. Enfin, toutes les lacunes et les parties comblées ont été peintes afin de rendre la restauration plus discrète.