L'apothicairerie hospitalière de l’Hôtel-Dieu de Carpentras

L'apothicairerie hospitalière de l’Hôtel-Dieu de Carpentras ; © Sanofi-Aventis ; © FDD
L'apothicairerie hospitalière de l’Hôtel-Dieu de Carpentras
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L'apothicairerie hospitalière de l’Hôtel-Dieu de Carpentras

Apothicairerie hospitalière, n° 13

Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils

Paris, 1975

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H. 27 cm - L. 42 cm

Conçue et décorée entre 1750 et 1763, l’apothicairerie de Carpentras se démarque par sa richesse décorative et la profusion des couleurs : sol aux motifs bleus et rouges, boiseries bleues et jaunes, panneaux peints.

Un fronton couronne l’armoire centrale. Sur celui-ci, trois putti ramassent des plantes. Juste en dessous, une inscription latine, « herbis non verbis fiunt medicamina vitae » (« Ce sont les plantes et non les discours qui soignent »), met en valeur les ressources du règne végétal dans la confection des remèdes et le métier d’apothicaire.

Douze panneaux peints décorent les placards. Huit d’entre eux, en camaïeu bleu, illustrent des scènes champêtres dans lesquelles on aperçoit promeneurs, pêcheurs, rivières, cascades, éléments d’architecture… Ils sont l’œuvre de Joseph Siffred Duplessis (1725-1802), peintre né à Carpentras.

Sur les quatre autres, en ocre brun, des singes apothicaires procèdent à l’extraction d’une dent, l’administration du clystère, une saignée et la préparation des remèdes dans l’officine. Ces singeries sont attribuées à Alexis Peyrotte (1699-1769).